Conférence théâtrale : Molière, médecin des hypocondriaques

Notre première conférence théâtrale de l’été présente Le Malade imaginaire de Molière. Cette présentation, d’une durée d’une heure et demie, a lieu sous un chapiteau dans la cour du Cercle de la Garnison. Elle est précédée d'un cocktail d'une heure.

Nous appelons "conférence théâtrale" une collaboration entre des comédiens et un conférencier pour faire comprendre une pièce de théâtre. Le conférencier donne au début le contexte de la pièce, les comédiens récitent des extraits, le conférencier intervient après chaque extrait pour aider à la compréhension et dégager l'intention du dramaturge.

L'admission, au coût de $35, donne droit à la conférence et à un breuvage (bière, vin ou boisson gazeuse). Billets jeunesse: 20$ (pour les 29 ans et moins).

Le stationnement est compris: accès par la rue d'Auteuil (places limitées). Autre stationnement à la Citadelle (accès par la Côte de la Citadelle, 5 minutes à pied du Cercle de la Garnison).

17h30 - Cocktail

18h30 - Conférence théâtrale

20h00 – Fin de l’activité

Sujet. Le Malade imaginaire de Molière est sa toute dernière pièce de théâtre. On dit que pour se venger de lui, les médecins français l’ont fait mourir dès la quatrième prestation. Ce qui est sûr, le plus grand auteur comique français y continuait sa compagne contre les médecins et surtout contre les lubies des hypocondriaques de tout acabit, qu’ils soient des individus ou des sociétés ; et il offrait encore et toujours son théâtre pour guérir les imaginations malades de ses contemporains. Il est possible qu’on ait, même aujourd’hui, à gagner en regardant et en écoutant, de nouveau et pour soi, le pauvre Argan, ceux qui l’aiment et qui souffrent de son trouble mental et ceux qui l’exploitent. En revisitant certaines scènes cruciales de la pièce, ce sera l’occasion de discuter de la difficile recherche de l’équilibre à trouver entre les biens de la santé, de la famille et de la clairvoyance. Soumission religieuse aux experts, révolte aveugle au nom de la liberté, sont-ce là les seuls choix qui nous soient impartis?