Débat - L'aide médicale à mourir

L'inscription est de 30$ (20$ pour les personnes de 29 ans et moins). Le billet donne droit au débat et à une consommation avec amuse-bouche.

On accède au 2e étage du Mezzé par la porte au 799 avenue Cartier. On peut stationner en soirée dans les rues avoisinantes.

Le sujet du débat. L’aide médicale à mourir (AMM) est légale au Québec depuis le 5 juin 2014. À l’origine, l’AMM était réservée aux personnes en fin de vie. Le 7 juin dernier, l’Assemblée nationale du Québec adoptait une nouvelle loi élargissant l’accès de l’aide médicale à mourir à deux nouveaux groupes : d’une part, les personnes désirant faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir lors d'un diagnostic de maladie neurodégénérative cognitive telle l'Alzheimer, et d’autre part, les personnes ayant une déficience physique grave entraînant des incapacités significatives et persistantes.

Selon la Commission des soins de fin de vie, le Québec est le pays dans le monde où, de 2022 à 2023, l’aide médicale à mourir fut le plus pratiquée. Cette tendance pourrait s’accentuer avec l’élargissement de l’AMM aux personnes avec une déficience physique, notamment.

La nouvelle loi québécoise est-elle un progrès? Répond-elle à une demande de la population québécoise? Est-elle dans le même esprit que la loi originelle de 2014? Plus largement, l’aide médicale à mourir est-elle une pratique morale? Devrait-elle être encore plus accessible, notamment aux personnes mineures ou aux personnes atteintes d’une maladie mentale?

Nos deux panélistes:

Le docteur Georges L’Espérance est neurochirurgien et professeur agrégé de médecine clinique à l’université de Montréal. Depuis 2014, il est président de l’Association Québécoise pour le Droit de Mourir dans la Dignité (AQDMD). Il administre régulièrement l’aide médicale à mourir.

Pour en savoir plus sur l’AQDMD, cliquer ici: https://aqdmd.org/

Pier-Luc Turcotte est professeur adjoint à la Faculté des sciences de la santé de l’université d’Ottawa. Il a fait partie d’un groupe d’experts formé par le gouvernement québécoise pour examiner le projet de loi 11 sur l’élargissement de l’AMM pour les personnes ayant un « handicap neuromoteur ». Il est l’auteur d’une lettre dans le journal Le Devoir critiquant la nouvelle loi.

Pour lire la lettre de Pier-Luc Turcotte, cliquer ici: https://www.ledevoir.com/opinion/idees/792126/idees-se-depecher-a-faire-mourir-avant-de-faire-vivre

Venez entendre nos deux experts débattre de ces questions le jeudi 23 novembre à compter de 17h au deuxième étage du restaurant Le Mezzé.